Vincent Peillon : " Notre seul guide l'intérêt des élèves"
Sarah AFIFI
La réforme très attendu et délicate des rythmes scolaires va se concrétiser dés la rentrée prochaine avec un allongement de 4 jours des vacances de la Toussaint , marquant la détermination de Vincent Peillon a avancer rapidement sur ce chantier .
Les vacances de la Toussaint seront allongées de quatre jours à la rentrée 2012 et dureront deux semaines, une première mesure dans le cadre d'une réforme très attendue sur les rythmes scolaires, a annoncé le ministre Vincent Peillon dans un entretien à l'Est républicain publié jeudi : "Je ne suis pas hostile à respecter l'avis du Conseil supérieur de l'Éducation pour le calendrier 2012 et à instituer deux semaines de vacances à la Toussaint", indique le ministre de l'Éducation nationale. Les vacances de la Toussaint 2012 commenceront le samedi 27 octobre après la classe et se termineront le dimanche 11 novembre. Initialement, les cours devaient reprendre le jeudi 8 novembre.
Vincent Peillon a suivi l'avis du CSE, instance consultative réunissant divers acteurs du monde éducatif, qui le 8 juin, avait massivement voté une modification du calendrier scolaire 2012-2013 sur proposition de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves. "Quand on crée des instances de concertation, il faut rompre avec l'habitude de ne pas tenir compte des avis qu'elles émettent", fait valoir Vincent Peillon.
Au cours de la séance du 8 juin, le CSE avait estimé qu'il fallait "assurer aux élèves une première avancée sur les rythmes scolaires". Le CSE souhaite des rythmes réguliers et équilibrés tout au long de l'année avec une cadence (de) 7 semaines d'école et (de) 2 semaines de vacances, et avait ainsi proposé comme premier geste du ministre l'allongement des vacances de la Toussaint dès la rentrée 2012
Promesse tenue !
La réforme des rythmes scolaires est une promesse de François Hollande et Vincent Peillon en a parlé dès sa nomination. Si tout le monde s'accorde à dire que l'équilibre de l'enfant prime, familles, enseignants, collectivités locales ou professionnels du tourisme ont des contraintes divergentes.
Les rapports se sont multipliés pour souligner les carences du système actuel, et critiquer la semaine de quatre jours -- notamment ceux d'une mission de l'Assemblée nationale, de l'Académie de médecine ou d'un comité de pilotage sur les rythmes scolaires.
Et pour montrer sa détermination à prendre à bras le corps ce chantier , le ministre a également "suspendu le calendrier 2013/2014
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/13/01016-20120613ARTFIG00689-vincent-peillon-dessine-l-ecole-a-venir.php
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Le FN explose dans les Bouches-du-Rhône
Daphné Desjardins
Présent dans 11 des 16 circonscriptions des Bouches-du-Rhône, le Front National réalise une bonne performance au premier tour des élections législatives. Avec des candidats présents dans 61 circonscriptions en France au second tour, le FN pulvérise son score de 2007, où seule une candidate, Marine Le Pen dans la 11° circonscription du Pas-de-Calais, l'avait atteint.
Marine Le Pen en compagnie de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen qui réalise 34,63% dans la 3° circonscription du Vaucluse.
C'est le deuxième meilleur score du parti depuis sa création. Dimanche10 juin, pour le premier tour des élections législatives, emmené par sa présidente Marine Le Pen (42,36% à Hénin-Beaumont), le parti Front National (FN) réalisait 13,6% des voix nationales, score seulement battu en 1997, année où le parti avait réalisé 14,9%. Le FN confirme donc sa position de troisième force politique de France, clairement affichée à l'élection présidentielle d'avril dernier.
Dans les Bouches-du-Rhône, le parti est en plein essor. Même si la tendance, en comparaison à d'autres départements, y a toujours été forte, il y a une véritable explosion du vote FN comparé à 2007, date des dernières législatives.
En effet, le parti sera présent au second tour des législatives dans 11 des 16 circonscriptions du département, dont 7 fois sous la forme de triangulaires.
A souligner également que, le candidat frontiste Stéphane Ravier arrive en tête des votes dans la troisième circonscription avec 29,87%.
Selon des analyses de France 2, le parti de Marine Le Pen remportera très certainement entre 5 et 7 siège de l'assemblée nationale à l'issue des votes du second tour de ce dimanche 17 juin. Sa présidente a déclarée satisfaite "Dimanche prochain, le peuple fera son entrée à l'Assemblée".
Tous les résultats des élections législatives ici.
La polémique enflamme l'UMP (Union pour Mouvement Populaire)
Le candidat UMP de la 16° circonscription des Bouches-du-Rhône Roland Chassin s'est déclaré prêt à se retirer au profit de la candidate frontiste Valérie Laupies. Son but étant de battre le socialiste et député sortant Michel Vauzelle, également président de la région PACA. Il a confié "Je suis plus proche de Marine Le Pen que du PS. Si Mme Laupies est en est en mesure de gagner, il n'y aura pas de front républicain. Pour moi c'est tout sauf Vauzelle".
L'UMP pratiquant la statégie du "ni ni" (ni PS, ni FN) a exclu toute alliance avec le parti d'extrême droite, et condamne donc cette décision. François Fillon a même demandé l'exclusion de Chassin du parti de l'ancienne majorité.
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Première dame de cœur ou de pique
Emy Assouline
Le statut de première dame de France est officiellement le titre de l'épouse ou compagne du président.La Ve République a connu huit premières dames, pour le moins différentes. Principalement engagées dans des associations caritatives, certaines se sont pourtant plus affirmées que d'autres. L'affaire Trierweiler connait un acharnement médiatique et remet donc une fois de plus en question le statut de première dame. Mais d'hier à aujourd'hui, il semblerait que le rôle ait assez évolué.
Tout juste intronisée à son statut de première dame, Valérie Trierweiler, actuelle compagne de François Hollande fait déjà l'objet de tous les regards. Alors que le récent président se présente comme normal, il semblerait Trierweiler désobéisse. Celle qui déclarait :"Première dame, c'est un second rôle, et je dois veiller à ce que ça le reste. Ma parole ne doit pas se substituer à celle du président, elle ne doit pas gêner la parole du président", a pourtant surpris la France ces derniers jours.
Un rôle qui se rectifie sous chaque quinquennat
Yvonne de Gaulle fut la première dame de l'histoire de la Ve République. La discrétion était sa règle d'or. Et d'ailleurs, Claude Pompidou suivait elle aussi ce chemin. Aux côtés de son mari, malade en plein mandat résidentiel, elle affirmait sa présence chaleureuse. Elle entreprit une re-décoration de l'Élysée, acte féminin garanti. Le rôle de première dame s'amplifie.
Anne-Aymone Giscard d'Estaing marquait elle aussi son indépendance. Au service de VGE, elle installa même son bureau à l'Élysée.
Mais c'est à l'arrivée de Danielle Miterrand que le statut de première dame s'affirme, grandit. Ses opinions politiques, son militantisme affirmé, Madame Mitterand se démarque des autres first ladies pour finalement installer une dimension indépendante au rôle de première dame. Bernadette Chirac était une épouse, mais avant tout une femme indépendante. Femme qui se trouvait d'ailleurs une place dans le monde politique, pour finalement faire valoir ses opinions, tout en soutenant son mari président. Cécilia Sarkozy, effacée par une Carla Bruni, se rend liberté. La chanteuse-top mit la politique de coté pour s'adonner au travail classique de première dame : main-forte d'associations caritatives et soutien de son mari.
Mais aujourd'hui Valérie Trierweiler transforme le rôle, elle affirme vouloir garder son indépendance, et son métier de journaliste. Personnalité caractérielle, déclarations engagées elle déclare au journal Le Monde à l'aube du mandat :"Je vais faire très attention sur les tweets, la portée de mes propos a changé." A l'évidence, il semble que la première dame ait mis de côté ses promesses pour en fait affirmer son statut de première dame indépendante.
Première dame, première gaffe.
Tout juste intronisée à son statut de première dame, Valérie Trierweiler, actuelle compagne de François Hollande fait déjà l'objet de tous les regards. Alors que le récent président se présente comme normal, il semblerait Trierweiler désobéisse. Celle qui déclarait :"Première dame, c'est un second rôle, et je dois veiller à ce que ça le reste. Ma parole ne doit pas se substituer à celle du président, elle ne doit pas gêner la parole du président", a pourtant surpris la France ces derniers jours.
Un rôle qui se rectifie sous chaque quinquennat
Yvonne de Gaulle fut la première dame de l'histoire de la Ve République. La discrétion était sa règle d'or. Et d'ailleurs, Claude Pompidou suivait elle aussi ce chemin. Aux côtés de son mari, malade en plein mandat résidentiel, elle affirmait sa présence chaleureuse. Elle entreprit une re-décoration de l'Élysée, acte féminin garanti. Le rôle de première dame s'amplifie.
Anne-Aymone Giscard d'Estaing marquait elle aussi son indépendance. Au service de VGE, elle installa même son bureau à l'Élysée.
Mais c'est à l'arrivée de Danielle Miterrand que le statut de première dame s'affirme, grandit. Ses opinions politiques, son militantisme affirmé, Madame Mitterand se démarque des autres first ladies pour finalement installer une dimension indépendante au rôle de première dame. Bernadette Chirac était une épouse, mais avant tout une femme indépendante. Femme qui se trouvait d'ailleurs une place dans le monde politique, pour finalement faire valoir ses opinions, tout en soutenant son mari président. Cécilia Sarkozy, effacée par une Carla Bruni, se rend liberté. La chanteuse-top mit la politique de coté pour s'adonner au travail classique de première dame : main-forte d'associations caritatives et soutien de son mari.
Mais aujourd'hui Valérie Trierweiler transforme le rôle, elle affirme vouloir garder son indépendance, et son métier de journaliste. Personnalité caractérielle, déclarations engagées elle déclare au journal Le Monde à l'aube du mandat :"Je vais faire très attention sur les tweets, la portée de mes propos a changé." A l'évidence, il semble que la première dame ait mis de côté ses promesses pour en fait affirmer son statut de première dame indépendante.
Première dame, première gaffe.
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Iris Cazaubon
François Hollande a exprimé son soutient à Ségolène pour les législatives. Sa moitié ne semble pas du même avis. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé." a-t-elle tweeté mardi. Depuis la presse ne parle que de ça.
"Je n’ai pas voulu volontairement réagir tout de suite car le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot… ", a déclaré Mme Royal lors d’une réunion électorale à La Rochelle. Le coup semble fatal car d'après les sondages cette dernière serait largement battue dimanche par le dissident socialiste.
Beaucoup parlent d'une "faute" de la part de la première dame, L'UMP en profite pour conseiller au président de "mettre de l'ordre chez lui". Le premier ministre lui même à déclaré que la compagne du président se devait de "tenir un rôle discret."
Hier un nouveau tweet de Trierweiler contenant un lien vers un article de Rue89 a cette fois été désigné par l'intéressée comme "un message piraté." Elle continue d'assumer le message concernant Falorni.
Hier un nouveau tweet de Trierweiler contenant un lien vers un article de Rue89 a cette fois été désigné par l'intéressée comme "un message piraté." Elle continue d'assumer le message concernant Falorni.
Une polémique dont le PS se serait bien passée à quelques jours de la bataille législative. Elle rappelle le début de mandat bling-bling de Sarkozy tant critiqué par la gauche. Vie privée et vie publique ne font pas bon ménage en politique cela est bien connu.
Cette affaire relance plus que jamais le débat sur le statut et le rôle de la première dame. Après la discrète Carla Bruni cette journaliste qui revendique fortement son indépendance semble voir autrement le rôle de First Lady.
Petit résumé des tweets ICI
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L'Espagne au bord du gouffre
Manon Lucchetti
L'agence d'évaluation financière et de notation américaine Moody's abat encore un pays. Après avoir baissé la note de plusieurs pays de l'Europe, c'est au tour de l'Espagne qui se retrouve aujourd'hui dans le rouge aux côtés de la Grèce et Chypre.
Depuis mercredi dernier, l'Espagne est dans le rouge. L'agence de notation Moody's a encore sévit le pays, baissant sa note de A3 à Baa3, note qui se situe juste au dessus de la note spéculative. Cette note signifie que le pays peut faire des emprunts, mais qu'il n'est pas certains de pouvoir les rembourser. Moddy's affirme "l'État espagnol a un accès très limité aux marchés financiers, comme le montrent à la fois le fait qu'il compte sur le FESF et le MES pour ses fonds de recapitalisation et sa dépendance croissance vis-à-vis de ses banques nationales comme acheteurs prioritaires de ses émissions obligataires, lesquelles à leur tour obtiennent leurs financements de la BCE" d'après le site lacroix.com. Un coup dur pour Mariano Rajoy, au pouvoir depuis le mois de décembre, qui luttait depuis son entrée au pouvoir contre l'aide financière internationale. "La note aurait pu être plus basse" affirme l'agence de notation qui ne cesse de rabaisser le pays.
Afin d'aider Madrid à sortir du rouge, les ministres des finances de la zone euro on conclut que près de 100 milliards d'euro seront reversés à l'Espagne dans le but de sortir les banques espagnoles de la crise. A ce jour, l'Espagne est au cœur de la crise de la dette de la zone euro au côté de la Grèce ainsi que de Chypre. Il y a plusieurs jours, Fitch a également baissé la note du pays, la classant à BBB+, de même que pour Standard & Poor's. Les mois qui suivent seront décisifs pour l'Espagne, mais les agences de notations estiment que le pays devra demander encore de l'aide à la zone euro afin de s'en sortir ... un coup dur pour l'Espagne qui depuis quelque mois voit son économie tomber. "Nous voyons un risque accru de voir l'Espagne être contrainte de demander un soutien supplémentaire au cours des mois et des années à venir", a déclarée l'agence de notation d'après le site leMonde.fr. Évoquant une sortie "très probable" d ela Grèce de la zone euro, les prochaines victimes de l'agence sont Chypre et l'Italie.
Pour en savoir plus sur la dette de l'Espagne
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Législatives: baisse de motivation
Emy Assouline
Aujourd'hui, premier tour des législatives, la France perd de sa motivation. A midi, le taux de participation était de 21.06% selon le ministère de l'intérieur. Une baisse considérable par rapport à 2007.
Dans les Bouches-du-Rhône, on enregistre une participation de 24.3% pour l'instant. Dans l'attente des résultats du premier tour, les partis politiques espèrent une remobilisation. Même si cette démotivation était attendue.
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Duflot, une position sur le cannabis qui embarrasse le PS
Iris Cazaubon
Cécile Duflot est désormais ministre du logement. Une ministre qui ne peut s'empècher de parler au nom du EE-LV. Sa position sur la dépénalisation du cannabis à 5 jours du premier tour des législatives est du pain bénit pour la droite. Une affaire qui embarrasse fortement le gouvernement.
Le premier ministre n'a pas tardé à rectifier le tir. Il a précisé mercredi 6 juin à la presse que Duflot sera, à partir du 23 juin, au service exclusif du gouvernement. Elle devra abandonner la tête du parti écolo, "un ministre ne peut pas avoir en même temps d'autres fonctions" précise Ayrault .
Une mise au point un peu trop tardive. En effet quelques heures après sa déclaration la droite passait à l'assaut. Critiquant le manque de cohésion du nouveau gouvernement et le "double langage de la gauche." Chaque mot compte dans la course aux législatives.
La vidéo de la polémique ICI
Manon Lucchetti
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Meeting de François Hollande à Marseille
Manon Lucchetti
Mercredi 14 mars se tenait au Dome de Marseille le meeting de François Hollande ou il défendit pendant plus d’une heure ses idées et son programme. Les promesses étaient au rendez-vous, notamment dans le domaine de la sécurité, Marseille étant connue pour ses quartiers dangereux et difficiles. Malgré une nette baisse dans les sondages, le candidat François Hollande garde espoir et affirme « il est possible que nous gagnions (…) la victoire dépendra de la capacité qui est la notre de convaincre les Français ».
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