Les tricheurs n'ont qu'à bien se tenir
Manon Lucchetti
Pour cette session 2012, de nouveaux dispositifs anti-triche vont être mis en place afin d'empêcher les candidats de tricher. 700 000 candidats, soit une augmentation de 7% depuis l'année dernière.
Depuis l'incident lors de l'épreuve de mathématiques produit l'an dernier sur internet, le ministère de l'Éducation nationale prend les choses en main. De nouveaux dispositifs anti-triche vont être mis en place afin de repérer toutes sortes de tricherie. Les téléphones portables, tablettes ou ordinateurs seront détectés lors de leur utilisations durant les épreuves. Malgré la présence de nombreux surveillants dans les salles d'examens chaque année, les fraudes restent fréquentes. Les nouvelles technologies, notamment les smart phones et lunettes à infrarouge ou oreillette intraoculaire, ont entraîné une augmentation des fraudes lors des épreuves écrites. Les plus fréquentes restent toutefois les antisèches ou usurpation d'identité. Il faut savoir qu'une fraude au Bac entraîne l'interdiction de passer toute épreuve durant les cinq années suivantes. A ce jour, les avis restent mitigés quant aux nouveaux dispositifs anti-fraude. Certains pensent que ces détecteurs ne seront pas à la hauteur, d'autre que c'est une excellente idée qui aurait du être prise plus tôt.
En 2011, 400 cas ont été soupçonnés mais seulement 250 ont obtenus des sanctions avec sursis. Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire affirme que le nombre de dispositifs ainsi que les lieux de leur placement ne seront pas dévoilés afin d'obtenir une sécurité maximale. Les fraudeurs seront sanctionnés par une commission de discipline académique. Les sanctions seront alors plus rapide que lorsque les cas étaient traités par une commission dépendant de l'université.
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